Ch. 21 – Jack in the box

Si tu arrives à cette page par accident, ceci est une histoire de Taekook avec des passages 18 ans et +

Plus de détails sur l’histoire, ici.

FanFictions BTS

– Ce n’est vraiment pas un lieu pour un enfant, rouspète Yoongi.

Jimin a finalement accepté de nous révéler où se situe « J-Hope », alias Lucifer. Il est le patron d’une boite de nuit, nommée « Jack in the Box ».

Namjoon, Yoongi, Tae et moi sommes passés par l'entrée, mais Jimin s'est téléporté à l'intérieur

Namjoon, Yoongi, Tae et moi sommes passés par l’entrée, mais Jimin s’est téléporté à l’intérieur.

Nous nous sommes séparés pour trouver J-Hope, autrement dit : eux le cherchent pendant que je m’amuse avec Tae sur la piste de danse.

C’est comme si nous avions deux rencards dans une même journée ! Je fais fort, très fort !

Bien sûr les danses humaines sont très différentes des danses angéliques et encore plus des danses infernales, mais je suis le rythme. Je suis vraiment doué et super cool. En tous cas, Tae est impressionné, hypnotisé, par mes déhanchements.

Un slow arrive et j’enlace Tae, joue contre joue.

Je le regarde et l’embrasse langoureusement.

Je le regarde et l'embrasse langoureusement

Je le soulève dans mes bras, ce qui l’amuse.

Il est tellement mignon quand il rit. Je le dépose doucement contre moi.

Quelqu’un me pousse.

J’aurais auparavant envoyé valser l’humain qui a osé me bousculer, mais je suis bien trop heureux pour me mettre en colère.

Il me pousse de nouveau.

Cette fois-ci, c’est évident qu’il l’a fait exprès.

Un mec avec un visage peu harmonieux et une barbe dégueu me fixe avec mépris :

– Eh, les tapettes, dégagez de la piste !

Les « tapettes » ? C’est quoi une « tapette » ?

Je commence à me retourner pour questionner Tae, mais il passe devant moi en mode regard de démon.

– Comment tu as appelé mon bébé ? serre des dents Tae.

C’est bien ce que je pensais : il nous a insultés.

L’humain semble d’un coup tout petit face à la taille de Tae et à son aura écrasante. Il tourne aussitôt les talons et part (ou plutôt fuit).

– C’est quoi une « tapette » ? demandé-je à Tae.

– C’est un très vilain mot dans une si jolie bouche.

Il m’embrasse de nouveau, pour faire diversion évidemment, mais bon, à ce stade, je m’en fiche : un baiser, c’est un baiser.

Les danses latines, c’est bien trop cool : cela consiste à se frotter continuellement l’un à l’autre ! Il faudrait qu’on ressaye à la maison, en privé…

On finit par avoir assez chaud, au sens propre comme au figuré, et on part se commander des boissons au bar. Tae me tend une grosse pinte de bière :

– Fais attention, moi, je ne peux pas être saoul, mais toi si, me prévient Tae.

Je me demande ce que ça fait d’être saoul. Trois verres plus tard, j’ai ma réponse : ça rend super amoureux !

Hihihi.

– Tu sais… Tae, babultié-je, je… je te demande pardon… Tu es gentil, tu sais ?

– Merci, bébé.

– Ouais, je suis ton bébé… Tu te rappelles quand on était tout petits… tout petits comme ça… et que tu me chantais des chansons ?

– Oui, mais je ne savais pas que toi tu t’en souvenais.

– Si, la chanson du nounours… C’était trop a-do-rable !

– « Le nounours blanc », je crois.

– Le nounours d’hiver.

– Oui, sourit-il, « Winter Bear ».

– C’est ça ! Ben, tu sais quoi ?

– Quoi ?

Je lui prends sa tête trop mimi entre mes mains, écrasant ses joues :

– C’est toi, mon nounours !

Et je lui fais un nouveau bisou : un gros poutou !

– Du coup, réfléchis-je, si toi… si toi, tu es un nounours… et que moi, je suis ton bébé…

Je ne peux pas m’empêcher de pouffer de rire :

– Ça fait de moi… un bébé nounours !

Tae rit aussi, j’ai su tout de suite que ma blague était vraiment hilarante, ma meilleure blague de tous les temps !

Et là, il y a le barbu qui arrive avec d’autres mecs.

– Tiens, lui dis-je, mais c’est pas le vieux dégueu avec ses amis tapettes ?

Il n’a pas aimé…

Il a essayé de me frapper, mais Tae s’est interposé et a reçu le coup au ventre.

Oh non, il a fait mal à mon papa nounours !

Ah non, c’est vrai, il ne peut pas avoir mal !

Le nounours n’est pas content, il va se mettre à gronder, le griffer et le mordre tout partout, c’est sûr !

Grrrr !!!

Ça va être beau à voir, il me faut un autre verre pour regarder ça !

Pourvu qu’il ne les tue pas, ça ferait désordre. Après il faudrait laver le plancher… J’aime pas ça, moi, laver le plancher. Le sang, ça tache, et les boyaux, ça colle.

Je suis triste, c’était le sang et les boyaux de Tae que je lavais. Je l’ai écrasé avec un frigo. Un frigo, tu te rends compte ?

J’ai envie de pleurer, mais, à la place, je bois un coup.

Je ne le tue plus maintenant, plus depuis longtemps. Plus jamais, c’est promis ! J’ai même pas tué V, alors que V, c’était un super méchant ! Faut que je le dise à Tae, ça…

– Tae !

Oh, c’est qui eux ?

Ah oui, je me rappelle : le vieux dégueu et ses potes. Eh ben, il y en a deux par terre ou trois, je ne suis pas sûr, il y en un qui est parfois un et parfois il est deux.

– Mais arrête de bouger, lui dis-je, que je te compte !

Il y a un gorille qui arrive. Bien y penser, c’est un mec qui ressemble à un gorille, parce que… franchement, je ne vois pas ce qu’un gorille ferait en boite de nuit.

Je me mets à éclater de rire en imaginant un gorille dansant sur la piste.

– Qu’est-ce qui se passe ici ? me demande une banane.

Une banane ?

Non… C’est un mec grand et mince.

– Il a dit qu’on était des tapettes et mon nounours, il n’a pas aimé ça !

– Je vois, juge-t-il aussitôt, vire-moi ses énergumènes de ma boite, je ne veux pas de ça ici !

Oh, non, pas cool, j’ai pas fini mon verre…

Ah non, cool, c’est les autres qu’ils virent !

C’est un bon gars, ça !

– Laissez la maison payer toutes vos boissons pour nous excuser du dérangement.

J’éclate de nouveau de rire.

– Comment une maison pourrait payer nos boissons ? Ça n’a même pas de mains !

– Ou peut-être un peu de nourriture ? claque-t-il des doigts au barman qui s’exécute aussitôt.

C’est sympa, j’ai une petite faim.

Je lève mon verre :

– Top ! Merci. À ta santé, Lucifer !

La banane me fixe :

– Tu es qui au juste ?

– Oh, la dernière fois que tu m’as vu j’étais un tout petit bébé nounours.

– Tu es le fils d’Azazel ! souffle-t-il.

– Je ne SUIS PAS SON FILS, rage aussitôt. Je suis le fils de personne, marmonné-je.

– Salut, Lucifer.

La banane se retourne et découvre Jimin.

– C’est lui, Lucifer ? lance Yoongi incrédule à Jimin.

Il est déçu : pas de cornes, de fourche, de barbichette, mais des vêtements tellement moulants qu’on se demande bien comment il est rentré dedans.

Tae me prend dans ses bras. Ça tombe bien, le sol était devenu un peu chancelant. Je pose ma tête sur son torse, je ferais bien une petite sieste, juste là.

Une main sur mon front me réveille et m’aide à me lever. Ma vue est trouble un instant, puis je reprends totalement mes esprits. Je me crois à l’appartement, mais suis toujours dans la discothèque. Il n’y a plus de musique, plus d’humains. Jimin, Yoongi, Namjoon et même Tae sont à terre. Face à moi, Lucifer, les yeux noirs, volète, entouré, d’une aura malfaisante.

– Ne t’inquiète pas, mon cœur, je suis avec toi.

Je contemple celui qui m’a relevé : grand, de larges épaules, le regard doux, des lèvres charnues, un visage parfait et un sourire affectueux.

C’est lui ?

– Tout va bien se passer, ton hyung est là.

JIN !

Voici la 7e vidéo  :

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