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Ch. 2 – Les chiots
Si tu arrives à cette page par accident, ceci est une histoire de Taekook avec des passages 18 ans et +
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Les chiots ne ressemblaient effectivement pas à des huskies, mais plutôt à des louveteaux. Ils avaient tous une couleur différente. Je m’accroupis et l’argenté vint directement vers moi, me léchant le visage, ce qui me fit sourire instantanément. Enjoué, il me sauta dessus, me renversant à terre et continua son attaque de léchouilles. J’éclatais de rire de plaisir, puis m’assis et le serrais dans mes bras. Je pris ensuite sa tête dans mes mains. Il avait des yeux si tendres que mon cœur fondait dans ma poitrine.
– Tu es tellement mignon, m’extasiais-je, c’est toi le plus beau de tous.
C’est moi où il me fait du charme ?
Le chiot blanc, plus petit, vint alors aussi vers moi. Il mit sa tête sur mon bras, le regard vers moi, vers le haut.
– OOOOH ! m’exclamais-je davantage. Tu es encore plus adorable !
Fier de lui, il posa sa tête sur mon épaule poussant son frère au passage. Celui-ci très mécontent, se mis à grogner contre lui. Le blanc se retourna, lui faisant face, pour lui montrer ses crocs.
Non, ils vont se battre ! Que dois-je faire ?
Heureusement, un chiot plus grand, presque bleu, s’interposa. Sa seule présence les calma instantanément. Il les raccompagna à quelques pas de là. Ils s’allongèrent autour du gris qui semblait à moitié endormi. Un roux lui grimpa dessus pour lui mâchouiller une oreille, mais il n’eut aucune réaction comme s’il en était déjà habitué. C’est alors que le plus grand des chiots, un brun-marron, vint vers moi d’un pas pataud. Il s’assit juste en face de moi et toucha mon nez avec sa truffe.
Je me mis à nouveau à rire d’enthousiasme, ce qui semblait l’amuser. Il me fit une grimace rigolote, c’était vraiment un petit comique celui-là !
Je riais encore et il se roula joyeusement par terre. Je flattais son ventre, il arrêta alors tout mouvement et ferma les yeux. Tout en continuant mes caresses, je regardais les autres : un brun, un bleu, un gris, un roux, un blanc, un argenté… Cela ne faisait que 6. Mais où était donc le 7e ?
Je me levais pour avancer et l’appeler :
– Bébé chien ? Bébé chien ?
Le chiot argenté courut vers moi, m’accompagnant dans ma recherche, alors que le chiot blanc me serra de l’autre côté. Le chiot brun se posta debout devant moi, puis se retourna et pivota la tête vers moi comme s’il m’indiquait de le suivre. Je fis quelques pas derrière lui jusqu’à un coin de la grange obscurci par l’ombre d’un tas de bûches. Ce sont ses yeux que je vis en premier, ils me semblaient jaunes pendant quelques secondes, puis ils reprirent leur bleu gris comme ceux des autres. Je n’avais pu l’apercevoir auparavant, car il était plus petit et jeune. De plus, son pelage était aussi noir qu’une nuit sans lune.
– N’aie pas peur, mon bébé, je t’aime déjà.
Je tendis ma main vers lui. Il semblait hésiter, mais le bleu qui nous avait rejoints l’encourager à venir vers moi. Le noir me renifla, puis me fixa dans les yeux, pour finalement se lever et se blottit contre moi.
J’étais aux anges, je les adorais déjà tous.
La porte s’ouvrit d’un coup avec fracas, ce qui leur fit tous peur ! Ils se cachèrent en gémissant.
– Des loups, s’emporta ma grand-mère, ce sont des esti de loups !
Elle avait une carabine à la main.
– Que… Que comptes-tu faire ma… Sylvie ?
– Je m’en vais les tuer ! On est entouré de bergers et de vachers, je ne peux pas prendre la chance qu’ils attaquent un jour le bétail de mes voisins !
– Non, s’il te plait, mamie ! Je vais m’occuper d’eux, ne t’inquiète pas, ils n’attaqueront personne !
– Et tu vas les nourrir comment ? Nourrir des bêtes, ça vaut des sous !
– Je travaillerais pour toi gratuitement.
– Je ne comptais pas te payer de toute manière. Ça suffit les petits caprices de fille de la ville. Je vais m’en débarrasser et puis c’est tout.
– NON !
Je la poussais, la renversant, pris sa carabine et me sauvai à l’extérieur en laissant les portes grandes ouvertes. Je courus vers le lac et jetai l’arme dans l’eau. Je vis avec soulagement les louveteaux fuirent vers les arbres. Puis, j’entendis, avec horreur, un chiot hurler de douleur dans la grange. Je retournai à l’intérieur et vis ma grand-mère, tenant une bûche, visant le petit loup noir, gémissant, à terre.
– NON ! la poussai-je de nouveau.
Je ramassai le louveteau de mes bras, mais celui-ci terrifié, me mordit. Quand il comprit que c’était moi, il changea d’expression, implorant mon aide. Sylvie était déjà debout et je détalai vers la forêt. Je courus et courus encore, jusqu’à ce que je perde haleine.
Épuisée, je le déposais au sol. Je vis aussitôt les autres loups venir vers lui. Heureusement, il arriva à se relever. Puis, ils commencèrent à partir, ensemble. Le petit loup blanc se retourna comme s’il m’invita à les suivre.
Comment je pourrais survivre dans la forêt ?
Je n’avais pas le choix, il me fallait les quitter.
Le loup argenté me fixa aussi et gémit.
– On se reverra, ne puis-je m’empêcher de leur dire.
Je tournais ensuite les talons et regagnais, à contrecœur, l’élevage de ma grand-mère.
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Crédits des images :
– loup brun : Art Wolfe sur Getty Images
– loup argenté : ZoonBorns.com
– loup noir : @wolf_loverss sur Instagram
– loup blanc : PeakPx
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