Apprivoise-moi – Passage censuré 1
Si tu arrives sur cette page par accident, ceci est un chapitre bonus de la FanFiction BTS “Apprivoise-moi” et contient du contenu pour adulte (18 ans et plus).
Si tu es à la bonne place, bonne lecture.
PDV Namjoon
Jin me jette sur le lit et me déshabille frénétiquement.
Il semble excité, mais aussi paniqué à l’idée de manquer de temps.
Je ne veux pas d’un coup vite fait, notre première fois doit être tendre, romantique et passionnée.
Je passe mes mains autour de sa taille pour le renverser sur le dos et me mettre au-dessus de lui. Je caresse doucement sa joue et le fixe dans les yeux.
– Tout va bien, mon cœur, lui soufflé-je, je suis là.
Il échappe quelques larmes. Je le serre contre moi, puis le déshabille délicatement sans cesser de l’embrasser, sa bouche d’abord, puis chaque partie de son corps que je découvre : son cou, son torse, ses cuisses et entre elles…
Il se cambre de plaisir.
Je m’attarde en ce lieu quelques minutes. Je me délecte de son goût.
Je le retourne et recommence mon exploration de haut en bas avec mes lèvres : ses épaules, le creux de ses reins et un autre endroit encore plus intime que le précédent.
Je sais que Jin m’a déjà recouvert de baisers pendant que je dormais, mais je ne me le suis jamais permis. Je ne méritais pas de lui faire l’amour si je ne pouvais pas le réveiller.
Je nous mets de côté, lové derrière lui. L’un de mes bras l’enlace au niveau des épaules pour faire tourner sa tête vers moi, je veux voir ses yeux.
J’infiltre un doigt en lui, préparant son corps à m’accueillir, je sais où caresser en lui et comment. Je me suis plus que renseigné sur la question.
Son visage… Ses yeux mi-clos… Ses lèvres entrouvertes sous le plaisir intense.
Sa respiration devient profonde et rapide, son torse se soulève et s’abaisse. Il ferme les yeux.
– Non, le supplié-je, ne ferme pas les yeux. Je te l’interdis.
Il les rouvre. Il n’y a pas seulement du plaisir dans ceux-ci, mais aussi tellement d’amour.
Je l’embrase à nouveau sur la bouche.
J’entre deux autres doigts en lui, lui faisant lâcher mes lèvres en un rauque.
Je me retourne un instant pour prendre le lubrifiant, bien que je n’en aie pas réellement besoin tant je suis déjà humide de plaisir. J’en mets sur moi comme en lui, pose la bouteille, puis le fixe du regard. Il hoche la tête m’invitant à passer à la suite.
Je ne peux plus attendre, j’enlève mes doigts pour le pénétrer.
Il pousse un cri.
– Je te fais mal ? m’inquiété-je.
– Non, c’est un cri de plaisir, mon amour, de plaisir.
Je commence le va-et-vient, tant d’émotions remontent en moi que ça me bouleverse. J’enlace son corps pour le serrer contre le mien. Je ne fais qu’un avec lui, nous sommes enfin unis.
– Je suis là, mon amour, me murmure-t-il à son tour en me caressant les cheveux.
J’ai dû verser quelques larmes.
J’embrasse sa joue, perds ma bouche dans son cou, puis m’agrippe à sa taille, pour accélérer le mouvement et lui donner plus d’ampleur.
Il crie de plus en plus fort, gémit, ce qui ne fait qu’accentuer mon désir et mon enthousiasme. Je ne peux plus être tendre et lent. Je veux le posséder, être le plus loin possible en lui. Je le mets à 4 pattes pour intensifier encore le mouvement. Il hurle de plus belle. Le haut de son corps s’écroule sur le matelas. Une de ses mains se cramponne au drap alors que l’autre se tient à un des barreaux du lit pour éviter de se cogner à ceux-ci. Le lit grince et tape contre le mur. Je glisse mon époux sur le bord du lit, je descends et me mets debout. Je retourne Jin pour qu’il me fasse face. J’attrape ses jambes avec mes bras et entre à nouveau en lui. Ainsi debout je peux utiliser toute ma force pour lui, pour nous.
Mon corps s’affole, je n’ai plus aucun contrôle. Le sien se cambre, ses bras, maintenant vacants, se tortillent au-dessus de sa tête. Il ferme de nouveau ses yeux. Je dégage l’un de mes bras, sans arrêter de le pilonner, pour attraper sa nuque avec ma main et me penche vers lui pour que nos visages ne soient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre :
– Non, les yeux ouverts ! me fâché-je.
Il me sourit et m’embrasse. Je reviens à la position précédente. Je le vois contempler mon visage, puis son regard se baisse pour dévorer mon torse des yeux. Ses jambes se serrent davantage autour de mon bassin. Je le lâche pour soulever le haut de son corps sur moi. Je suis maintenant debout avec lui dans mes bras, il enlace mon cou. Je glisse mes mains sous mes fesses pour le soulever et l’abaisser le long de mon membre. D’abord blotti contre moi, la tête sur mon épaule, il se cambre ensuite vers l’arrière sous l’effet du plaisir. Je le plaque contre un mur. Je ne peux plus m’arrêter, je sais que je vais bientôt jouir. Je ne veux pas que ça cesse, mais je sais aussi qu’il nous reste peu de temps. Je ne peux pas de toute manière me retenir.
– Je viens.
Il m’enlace le cou de nouveau, ne quitte pas mon regard des yeux, il me voit atteindre le plaisir en lui. Il crie et jouit instantanément. Son corps se met à trembler. Je l’allonge aussitôt sur le lit, le serre contre moi jusqu’à ce que son orgasme passe.
– Je t’aime, je t’aime tellement, pleuré-je.
Ses convulsions cessent, il me prend dans ses bras, il me caresse les cheveux, mais je n’arrive pas à retrouver mon calme.
Il… Il me chantonne une tendre mélodie.
Une berceuse que lui chantait sa mère lorsqu’il était enfant. La même chanson qu’il chantait pour moi dans ce sous-sol affreux pour me réconforter. J’avais presque oublié. Sa voix a gagné en douceur avec les années. Je cesse de pleurer, je l’écoute en souriant.
Je m’endors dans ses bras paisiblement, l’éclipse totale est finie.
Il y aura d’autres moments, Jin, je te le promets, nous avons toute une vie à vivre ensemble…