MANA BTS – Passage censuré 1

Si tu arrives à cette page par accident, ceci est un chapitre bonus de la FanFiction BTS “Mana BTS” et contient du contenu pour adulte (18 ans et plus).

Si tu es à la bonne place, bonne lecture. wink

– Nous serons tranquilles ici, affirmai-je à Jimin.

Assis en tailleur tous les deux sur son matelas gonflable dans la tente, réinstallée près de la rivière, je lui fis face.

– Oui, répondit-il timidement.

– Ça ressemble à ta vision ?

– C’est exactement cela.

Il est si mignon…

Si beau…

Si doux…

Si gentil…

J’eus soudainement le trac.

– Je… J’ai quelque chose pour toi, balbutia-t-il.

– Pour moi ?

– Tu as confiance en moi ?

– Retourne-toi, s’il te plait.

Je m’exécutai.

Ses doigts glissèrent le long de ma nuque me déclenchant un frisson agréable et une chair de poule qui recouvrit tout mon corps. Il caressa ensuite mes cheveux tendrement en un mouvement de va-et-vient qui me donna envie. L’une de ses mains passa lentement devant mon visage, puis l’autre. Le bandeau qu’il tenait, celui qu’il utilisait auparavant, se posa sur mes yeux et il le noua.

– Ce n’est pas trop serré ? s’enquit-il.

– Tu es aveugle ?

– Tout est noir.

Il me prit par les épaules et me retourna.

– Écoute attentivement, m’indiqua-t-il.

J’écoutais et entendais. J’entendais le vent dans les branches des arbres, un hibou hululer, la rivière s’écouler. C’était calme, apaisant. Rien à voir avec le bruit de la ville et des quartiers mal famés où on devait être sur le qui-vive à chaque instant pour anticiper les attaques éventuelles.

– La forêt, souris-je.

– C’est bien. Maintenant, concentre-toi uniquement sur ce qui se trouve dans la tente.

Dans la tente ?

Je tendis l’oreille, mais ne perçus rien.

Si, ça y est !

Sa respiration…

Elle est profonde, lente… Sexy… Comment une respiration peut-elle me faire autant d’effet ?

Je le sentis se pencher sur moi.

Sa respiration se fit plus bruyante.

– Nym, me souffla-t-il à l’oreille.

Oh mon Dieu…

Je l’entendais, mais aussi le sentais, il sentait si bon, il sentait… Il sentait le Jimin…

Il me prit la main et la posa sur sa poitrine.

Ses battements de cœurs raisonnaient en moi. Les miens suivirent bientôt le même rythme.

Ses doigts glissèrent jusqu’à l’extrémité des miens, les guidant vers le bouton supérieur de sa chemise.

Bordel !

J’enlevais le premier, puis le second, je m’appliquais à la faire lentement, même si j’avais une folle envie de la lui arracher. Une fois fini, il me reprit les mains et les déposa sur son torse au niveau de ses pectoraux.

AAAAAAAAAAAH !

Fins, fermes à part ses mamelons qui étaient d’une douceur incroyable.

Je descendis sur ses abdominaux que je pouvais distinctement sentir.

Hum… Là, j’aimerais voir…

Mes paumes firent le tour de sa taille si fine.

Comment peut-il être aussi parfait ? Je suis en feu !

Il aventura ses doigts sous mon t-shirt le remontant, puis me l’enlevant.

Non, il va toucher mon corps ? C’est si agréable d’explorer le sien, mais le mien ? Il n’y a pas de forme, juste des os !

Ses mains étaient à présent sur mes seins. Ceux-ci étaient si petits que je n’avais pas besoin de porter de soutien-gorge. Ils les palpaient délicatement.

MON DIEU !

Il les embrassait.

Il m’allongea, continuant ses baisers. Sa bouche descendit. Il embrassait mon ventre pendant qu’il déboutonna mon pantalon. Il le glissa jusqu’à me l’enlever et en fit de même pour mon caleçon.

Oui, je porte des caleçons, ça pose un problème à quelqu’un !!!

J’étais maintenant complètement nue.

Il s’allongea sur moi, je me rendis compte alors qu’il n’avait plus que son sous-vêtement. À travers celui-ci, je sentais…

AAAAAAAAAAAAAR ! Je vais mourir.

Il se rassit, il prit quelque chose près du lit. Puis, pendant quelques secondes, plus rien.

Il n’a pas changé d’avis tout de même ? Ce serait trop l’horreur !

– Nym… Je… Euh…

Il semblait embarrassé. Je me rassis.

– Je ne sais pas comment le mettre, balbutia-t-il.

Il déposa quelque chose dans ma main. Un petit sachet carré avec un cercle à l’intérieur.

Un préservatif.

Il est trop mignon !

– Je m’en occupe, bébé, ne pus-je m’empêcher de sourire.

Je touchai son torse, puis son ventre et, finalement, son sexe. Il était dur, prêt.

Je le caressais, sa respiration devint plus intense. Mes mouvements étaient lents, je ne voulais pas qu’il termine avant d’avoir commencé. Je déroulai le préservatif sur son érection.

– Nym, haleta-t-il.

Bon, ça y est, je n’en peux plus, il y en a marre des préliminaires !

Je me jetai sur lui, le renversant sur le matelas, ce qui le fit rire. Puis, m’assis sur lui, sur son sexe. J’ondulais sur lui. Il s’abonna totalement à moi. De ma main, je l’attrapai et le mis en moi.

– Ah ! échappa-t-il un cri.

Je vais te faire crier moi !

Je le sentais en moi, son sexe me remplissant, je le chevauchais de plus en plus fort, de plus en plus vite. Il cambrait sous mon attaque, incapable de reprendre son souffle, gémissant de tout son être.

Cela montait en moi, je savais que j’allais bientôt imploser.

Il m’agrippa de ses bras, se redressant, il était assis et j’étais assise sur lui, l’enlaçant de mes jambes. Ses mains sous mes cuisses me levaient et me montaient le long de son sexe.

RARRR !

C’est moi maintenant qui gémissais et qui hurlais.

Il embrassa mon cou, puis me souffla à l’oreille :

– Je t’aime, Nym.

Non, pourquoi me dit-il une chose aussi romantique à un moment aussi torride ?

Je sentis mon corps me lâcher, s’offrir à lui, me laissant sans défense.

Je commençai à paniquer, il me serra alors davantage contre lui, posant sa tête sur mon épaule comme pour me réconforter.

Ses gestes se firent plus lents, plus doux, mais encore plus profonds. Des larmes coulèrent sur mes joues.

BORDEL !

Je n’en pouvais plus.

– Je t’en supplie, l’implorais-je.

Puis, il m’allongea et me pilonna, m’achevant. J’explosai en mille morceaux et il jouit en moi.

Pendant un instant, j’eus l’impression d’être ailleurs, perdue, mais il m’embrassa, sa langue contre la mienne me ramena auprès de lui. Il posa ensuite son nez sur le mien, le frottant doucement.

– Je t’aime moi aussi, m’avouais-je vaincue.

Je sentis alors, sans le voir, qu’il souriait.